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S’il est un métier qui ne manque pas de clientèle, c’est bien celui de médiateur familial. La famille est en crise, et les conflits sont de plus en plus nombreux et récurrents. Un médiateur familial peut donc être d’une grande aide. Mais que fait-il exactement ?
Le médiateur familial guide et accompagne les membres d’une famille en périodes de crise ou de conflits. On le sollicite particulièrement durant les périodes de divorce, de séparations, ou de deuils. Il intervient aussi quand les membres de la famille ne parviennent plus à communiquer paisiblement en raison de cas récurrents de violences. Dans la majorité des cas, le médiateur doit rétablir la communication et favoriser une discussion harmonieuse après des violences conjugales, des cas de nouvelles parentalité, et des séparations avec ou sans enfants. Son métier exige beaucoup de tact, de compréhension et de compassion ; chaque cas étant toujours complexe et différent d’un autre.
A la base, ce sont les organismes publics et privés destinés à la promotion sociale qui organisent les formations pour médiateurs familiaux. Celle-ci peut durer 3 à 4 ans, et le diplômé sort nanti d’un Diplôme d’Etat médiateur familial. Ensuite, certains médiateurs peuvent se spécialiser dans des domaines particuliers : le divorce, les violences conjugales, les deuils, etc.
Les médiateurs ne manquent pas de structures d’emploi : cabinets d’avocats ; cabinets médicaux ; collectivités territoriales ; établissements scolaires ; police sont parfois à la recherche de profils de ce type. Le médiateur peut aussi travailler à son propre compte, et fixer lui-même ses honoraires. Aujourd’hui, ce sont davantage les associations ; les centres d’actions sociale et les cabinets médicaux et légaux qui sont les plus nombreux à solliciter les services de ces travailleurs particuliers. Pour se former au métier de médiateur familial, il faut au moins avoir 18 ans, et être nantis d’un diplôme d’Etat professionnel ou universitaire dans les domaines médical, social, juridique ou psychologique.
Parmi les structures étatiques reconnues capables de proposer une formation complète dans le domaine de la médiation familiale, on peut citer la Fédération Nationale des parents et des Educateurs (FNEPE) ; la CLER Amour et Famille ; l’Association Française des Centres de Consultation Conjugale (AFCCC), ainsi que le Mouvement Français pour le Planning Familial, tous placés sous l’égide du Conseil Supérieur de l’Information Sexuelle. La formation inclut 400 heures d’enseignement théorique et pratique, ainsi que 2 stages de 40 heures chacun au minimum.
Le médiateur familial doit aimer les gens et le contact. Il travaille souvent dans les domiciles des personnes concernées. Mais la souplesse est de rigueur car dans bien des cas, il faut parfois se retrouver dans un endroit « neutre » pour discuter paisiblement. Le médiateur familial devrait posséder d’excellentes notions de droit, de communication, et de psychologie pour désamorcer certains problèmes. Sa formation lui apprend à prévenir et à gérer les conflits. Il doit être capable de faire preuve de persuasion, et accepter de discuter pendant des heures, voire des jours, avant de trouver un compromis. Un bon médiateur familial doit par conséquent apprendre à faire preuve de patience.
Ces dernières années, le métier s’est un peu diversifié. Désormais, même des notions de sexologie, des compétences en rédaction comptable et en rédaction administrative sont requises quand on veut effectuer un travail complet. Beaucoup de médiateurs familiaux acceptent donc de se recycler pour améliorer leur efficacité. Dans tous les cas, ces derniers constituent un corps qui ne manque pas de travail à une époque où les familles volent en éclats.