Déménageur
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Les sophrologues ont un peu la réputation de gourous mal famés qui utilisent des procédés venus d’ailleurs et les érigent en pseudo-traitements. Mais au-delà de cette image plutôt biaisée, se cache un vrai métier avec ses règles et ses codes. Zoom dans un univers qui vous est peut-être inconnu.
Pour dire les choses simplement, le sophrologue propose de soigner ou de procurer du bien-être à ses clients en effectuant des exercices très précis de respiration et de relaxation. Ces exercices peuvent inclure des séances de yoga, des séances de massage, et des mouvements de relaxation et de détente tirés des médecines orientales. Le but ultime du sophrologue est d’aider son client à se sentir mieux. Cependant, son intervention peut aider aussi à réduire le stress, préparer le sujet à affronter un défi ou un examen, ou réduire sa dépendance au tabac et à l’alcool. La sophrologie aide aussi de nombreuses personnes à se préparer avant un examen ou un accouchement.
Rappelons que le professionnel de la sophrologie est appelé le sophrologue. Ce terme n’est pas protégé en France, et il faut reconnaître que le cadre juridique propre à cette profession est plus ou moins en construction. En conséquence, tout le monde ou presque s’improvise sophrologue, et les personnes sans expérience peuvent effectivement être à l’origine de quelques problèmes.
Mais les vrais sophrologues qui ont été formés à exercer sont dans leur grande majorité des praticiens indépendants. Ils ouvrent leurs cabinets privés, et fixent leurs propres tarifs. Certains sophrologues sont employés dans des hôpitaux proposant des médecines alternatives ; des centres de thalassothérapie ; et des maisons de quartiers. Tant qu’ils sont bien formés, les sophrologues ne manquent pas d’emploi. Leurs techniques connaissent un vrai engouement, et les succès rencontrés par des pionniers de ce secteur d’activité contribuent à populariser les traitements de sophrologie. Le plus difficile, c’est justement de trouver des personnes vraiment qualifiées et formées à exercer.
Le sophrologue se doit d’accompagner la personne en difficulté. Avant tout donc, il devrait être capable d’établir une relation et un climat de confiance et de franche collaboration avec ses clients. Les bons sophrologues ont aussi d’excellentes qualités humaines : ils sont capables d’empathie, savent écouter et font preuve de compassion. Ils tiennent aussi compte des avis de leurs clients qui n’apprécient pas forcément tous les traitements proposés par les praticiens. Les techniques ne servent donc pas à grand-chose quand le sophrologue ne possède pas ces qualités dites secondaires, mais indispensables.
Aujourd’hui, la sophrologie est considérée comme une nouvelle branche professionnelle. Les formations dans le domaine sont courantes, et on fait de moins en moins l’amalgame entre les charlatans et les sophrologues professionnels et compétents. L’intérêt pour les médecines alternatives contribuera sans nul doute à accroître le nombre de vocation dans ce secteur un peu singulier de la médecine. On s’attend désormais à ce que les sophrologues soient formés pendant 24 mois, à raison de 300 heures de cours au total.
Mais dans les faits, le sophrologue attire toujours plus de suspicion dans les milieux médicaux et auprès de clients en quête de techniques médicales rationnelles. La fiche Rome K1103 de Pôle Emploi en France précisait en 2015 qu’on pouvait accéder au statut de sophrologue sans diplôme particulier. Par conséquent, les actes médicaux, les traitements et les prescriptions médicales de sophrologues ne sont pas vraiment reconnus par la loi. Les usagers qui veulent donc se lancer dans la profession doivent s’inscrire auprès des centres de formation reconnus par la loi, au risque d’œuvrer dans l’illégalité.